Doté d’une musicalité innée, d’une énergie charismatique, d’un don pour la communication et d’un esprit irrésistiblement joyeux, le chef d’orchestre Rafael Payare possède « une grâce impressionnante et une assurance tout aussi marquée, les deux allant ensemble de manière aussi inhabituelle qu’inexorable » (Los Angeles Times). La saison 2025-2026 marque sa quatrième année en tant que directeur musical de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) et sa septième à la tête du San Diego Symphony (SDS) en Californie. Il occupe également le poste de chef principal du Castleton Festival en Virginie depuis 2015, ainsi que celui de chef émérite de l’Orchestre d’Ulster en Irlande du Nord, où il a été chef principal et directeur musical de 2014 à 2019, se produisant à plusieurs reprises aux BBC Proms de Londres.

Au cours de la saison 2025–2026, Rafael Payare et le SDS poursuivent leur interprétation intégrale des cycles de symphonies de Chostakovitch et de Mahler, avec notamment la Huitième Symphonie de Chostakovitch et la Septième de Mahler. Parmi les autres moments forts de la saison figurent la Quatrième Symphonie de Bruckner, le Concerto pour violon de Sibelius avec le soliste Augustin Hadelich, la Première Symphonie de Beethoven, la Troisième Symphonie de Mendelssohn, ainsi qu’un festival Brahms de deux semaines au printemps, comprenant le Requiem allemand, les quatre symphonies et le Concerto pour violon interprété par Leonidas Kavakos. La saison inclut également la création du nouveau concerto pour violoncelle de Gabriela Ortiz, Dzonot, inspiré par des enjeux écologiques, avec la dédicataire Alisa Weilerstein en soliste. Payare ouvre la saison de l’OSM en dirigeant La damnation de Faust en septembre, suivie de la parution d’un enregistrement consacré à Berlioz en octobre. Parmi les autres temps forts de la saison figurent les Quatrième et Neuvième Symphonies de Mahler, un Concerto pour piano de Beethoven avec Emanuel Ax, Les Noces de Figaro de Mozart, le Concerto pour piano de Tchaïkovski interprété par Bruce Liu, Le Sacre du printemps de Stravinsky, et bien plus encore. Il fera également ses débuts avec le prestigieux Royal Concertgebouw Orchestra en 2025–2026, et sera chef invité auprès des orchestres de Cleveland et de Philadelphie, du Pittsburgh Symphony Orchestra, du Philharmonia Orchestra de Londres, ainsi que du NHK SymphonyOrchestra.

Lors de la saison 2024–2025, Rafael Payare et le San Diego Symphony (SDS) ont inauguré le Jacobs Music Center récemment rénové avec un concert d’ouverture étoilé, mettant en vedette une création mondiale composée spécialement pour l’occasion par Texu Kim. La programmation complète au sein de ce lieu tout au long de la saison comprenait les Deuxième et Troisième Symphonies de Mahler, la création mondiale du Concerto pour orchestre de Billy Childs, ainsi que plusieurs œuvres majeures de Chostakovitch et Strauss, entre autres. Avec l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM), Payare a dirigé une interprétation monumentale des Gurre-Lieder de Schoenberg pour ouvrir la saison, marquant le 150e anniversaire du compositeur. Cette célébration a également été soulignée par la sortie d’un album entièrement consacré à Schoenberg, leur troisième collaboration sur étiquette Pentatone, enrichissant une discographie en pleine expansion et saluée par la critique. Les parutions précédentes incluent Ein Heldenleben de Strauss et les Rückert-Lieder de Mahler en 2024, ainsi que la Cinquième Symphonie de Mahler en 2023, qui a été sélectionnée comme « Editor’s Choice » par Gramophone et BBC Music Magazine.

Depuis qu’il a remporté le premier prix du Concours Malko pour jeunes chefs d’orchestre au Danemark en 2012, Rafael Payare a fait ses débuts et tissé des liens durables avec plusieurs des orchestres les plus prestigieux au monde. Aux États-Unis, il a collaboré avec le New York Philharmonic, le Philadelphia Orchestra, le Boston Symphony, le Chicago Symphony, le Houston Symphony, le Los Angeles Philharmonic et le Minnesota Orchestra. En Europe, ses apparitions notables incluent des concerts avec le Bavarian Radio Symphony, le Chamber Orchestra of Europe, le Gewandhaus de Leipzig, le London Symphony Orchestra, le Mahler Chamber Orchestra, le Philharmonique de Munich, l’Orchestre du NDR Elbphilharmonie, l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Philharmonia Orchestra, le Royal Stockholm Philharmonic, le Tonhalle-Orchesterde Zurich et le Philharmonique de Vienne, qu’il a dirigé au Konzerthaus et au Musikvereinde Vienne, lors d’une tournée dans les pays baltes, ainsi qu’au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Payare a également collaboré avec de nombreux solistes de renom, dont Piotr Anderszewski, Yefim Bronfman, Elīna Garanča, Sergey Khachatryan, Gil Shaham, Jean-Yves Thibaudet, Frank Peter Zimmermann et Nikolaj Znaider. Chef d’orchestre lyrique engagé, il a fait ses débuts à la Royal Opera House de Londres (Covent Garden) et au Festival de Glyndebourne avec Il barbiere di Siviglia, et a dirigé Madama Butterfly et La Bohème au Royal Swedish Opera à Stockholm, Tosca au Royal Danish Opera, Roméo et Juliette de Gounod au Castleton Festival, ainsi qu’une nouvelle production de La Traviata à Malmö, en Suède.

Né en 1980 à Barcelone, au Venezuela, Rafael Payare découvre la musique classique à l’âge de 14 ans, lorsqu’il commence à jouer du cor dans le programme El Sistema. Après seulement trois semaines, il rejoint l’Orchestre symphonique d’Anzoátegui, avant d’intégrer l’Orchestre national des enfants du Venezuela, avec lequel il effectue des tournées en Europe, en Asie et dans les Amériques. De 2001 à 2012, il est cor solo de l’Orchestre symphonique Simón Bolívar, participant à des tournées prestigieuses et à des enregistrements sous la direction de Gustavo Dudamel et d’autres chefs de renom, dont Claudio Abbado, Lorin Maazel, Sir Simon Rattle et Giuseppe Sinopoli — ce dernier étant celui qui l’a inspiré à se tourner vers la direction d’orchestre. Formé à la direction par le fondateur d’El Sistema, José Antonio Abreu, puis par ses mentors Lorin Maazel et Krzysztof Penderecki, Payare a ensuite dirigé tous les grands orchestres du Venezuela. Il est aujourd’hui lui-même une source d’inspiration pour les jeunes musiciens, poursuivant son engagement de longue date auprès d’El Sistema et de l’Orchestre symphonique SimónBolívar. Il entretient également une relation étroite avec le Royal College of Music de Londres, où il dirige l’orchestre symphonique chaque saison. Il a également dirigé des projets jeunesse avec le Chicago Civic Orchestra, l’Orchestra of the Americas et la Filarmónica Joven de Colombia, a effectué une tournée avec le National Youth Orchestra of Ireland, et a fondé le Programme El Sistema OSM à Montréal en 2024. Payare réside à San Diego et à Montréal avec son épouse, la violoncelliste de renommée internationale AlisaWeilerstein, et leurs deux jeunes enfants.